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The City & the City - China Mieville


De China Miéville

Fleuve Noir

Prix Hugo 2010,

Prix Arthur C. Clarke 2010

Prix British Science Fiction 2009

Prix Locus du meilleur roman de fantasy 2010.

Un meurtre odieux. Le corps d'une jeune femme découvert dans une décharge sauvage, abandonnée, souillée, inconnue. L'enquêteur Tyad Borlù pense initialement qu'il s'agit d'une prostitué. Conscient que sur cette base là, peu de moyen seront mis en œuvre pour résoudre ce crime, il décide de pancarter des affiches avec sa photo. Au cas où...

Et, quelques heures plus tard, un mystérieux coup de fil lui offre une piste. Non, ce n'est pas une prostituée. C'est une jeune étudiante en archéologie. Américaine qui plus est... Et tout porte à croire qu'elle a été assassinée à Ul Quoma, la ville siamoise et TABOUE de Besz. En effet, les habitants de Beszel et d'UI Qoma, villes doubles partageant un même territoire, ont interdiction absolue d'entrer en contact avec leurs voisins. La moindre infraction à cette règle déclenche l'intervention de la Rupture, une force de police secrète dont tous redoutent l'efficacité impitoyable. Les villes doivent s'ignorer de manière naturelle, et ne pas franchir la "frontière" sous peine de "rupture".


J'ai décidé de relire cette oeuvre de China Mieville, la première fois, la déception primait à l'issue de la lecture. Ctte fois-ci, mes attentes n'étaient pas aussi absolue. Je l'ai donc abordé avec un esprit plus tranquille. L'univers de Besz et Ul Quoma sont parfois lugubres, empreint d'une atmosphère de guerre froide, un brin angoissante et excitante également. L'auteur nous tient dans ses filets et ne nous lâche pas jusqu'à la dernière page. L'enquête en elle-même emprunte des voies relativement classiques et nous emmène dans un imbroglio politico-économique un peu flou et b*****. La sensation de danger qui colle aux basque de l'inspecteur sera omniprésente. Miéville décrit des villes siamoises cohérentes, et l'attitude de leurs habitants recpectifs, les détails qui les différencient d'une façon telle que nous nous y immergeons finalement aisément. Une ville qui nous devient familière au fil des pages, le premier choc culturel absorbé. Oui, car l'auteur ne prend pas les lecteurs que nous sommes pour des imbéciles et leur demande une participation active au fur et à mesure que nous parcourons les rues et que nous apparaissent toute l'originalité et la complexité de cette vie.


Originalité encore dans le comportement des habitants, dans leur façon unique d'ignorer leur voisin, en évisant (éviter de voir) et en inouïssant les bruits, la circulation, les gens, la ville voisine dans sa globalité, comme s'ils n'existaient pas. Cette deuxiéme lecture, me laisse une impression similaire à la première. Il est vrai que tout est bien construit, original mais, je trouve ce récit toujours aussi froid, métalique. Je ne parviens pas à m'y attacher.




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